Ces caméras ont été installées par des opérateurs du PNA dans un objectif de suivi de la reproduction, d’identification des individus et de sensibilisation du public. Leur installation a été réalisée avec toutes les précautions et l’expertise nécessaires pour éviter le dérangement des oiseaux. La photographie d’aigles pêcheurs au nid est fortement déconseillée car elle peut faire échouer la reproduction. Toute personne occasionnant la perturbation intentionnelle du balbuzard et du pygargue au nid s’expose à une amende de 750€.
Une action historique
OBJECTIF BALBUZ@RD
Après une première installation de caméra sur le site historique de l'Etang du Ravoir dans la Forêt domaniale d'Orléans en 2000 sous l'initiative de Loiret Nature Environnement, deux autres ont été installées en Sologne en 2015. C'est le début d'Objectif Balbuz@rd, un partenariat atypique entre l'Office national des forêts, RTE, le Muséum d'Orléans pour la Biodiversité et l'Environnement, Loiret Nature Environnement.
UN OUTIL NOVATEUR
Installées dans un objectif de suivi de la reproduction, d'identification des individus et de sensibilisation du public, ces caméras sont un outil précieux pour le PNA. Quelques années après, le projet a été rattaché au PNA, et la LPO a pris l'animation du site. D'autres installations ont été effectuées depuis, conférant une dimension nationale à ce projet.

La caméra du Marais d'Orx
INSTALLATION EN 2021
Une caméra a été installée en 2021 pour permettre le suivi d'un couple de balbuzard installé sur une plateforme artificielle sur un étang de la Réserve Naturelle Nationale du Marais d'Orx, dans les Landes.
PLUS DE 20 ANNÉES EN FAVEUR DU BALBUZARD
Depuis plus de 20 ans, la Réserve Naturelle Nationale du Marais d'Orx œuvre pour l'accueil des aigles pêcheurs. De 2018 à 2021, un programme de translocation de Balbuzards pêcheurs a été réalisé pour favoriser la création d'une population locale, qui comprend désormais une dizaine de couples territoriaux.
Les caméras du Conseil départemental de l'Essonne
UN COUPLE MOBILE
Depuis 2002, les marais départementaux (Espaces naturels sensibles) de la basse vallée de l’Essonne accueillent chaque année un couple de Balbuzard pêcheur. Les deux plateformes des Marais voisins de Fontenay et de Misery sont occupées alternativement par un même couple. Deux caméras ont été installées en 2023 à l'initiative du Conseil départemental de l'Essonne pour suivre leur reproduction.
HALTE AUX INTRUS !
Filmant en continu les deux nids, les caméras ont révélé au fil des années la présence d'une faune diversifiée dans les Marais de Fontenay et Misery : Milans noirs, Autour des palombes, Ecureuils roux ... Mais également la présence d'une espèce exotique envahissante de plus en plus courante en France : la Bernache du Canada, qui a élevé ses poussins sous l'œil des internautes.
Les caméras du Domaine national de Chambord
UN PROJET ÉDUCATIF
Deux caméras ont été installées en 2024 et 2025 pour suivre la reproduction des Balbuzards pêcheurs nicheurs du Domaine national de Chambord. Un projet d’éducation artistique et culturelle a été mis en place avec des élèves de CM1 de la Communauté de communes du Grand Chambord qui ont bénéficié d’ateliers sur le balbuzard et sur la réalisation d'un album jeunesse intitulé "Ninon et les balbuzards".
30 ANS EN FAVEUR DU BALBUZARD
Revenu nicher en 1995 à Chambord, le balbuzard bénéficie depuis de mesures pour favoriser sa nidification et son suivi. Le domaine assure la protection des arbres porteurs de nids, la construction de plateformes de compensation lorsque des nids arbres porteurs tombent, il met également en place des zones de quiétude autour des aires et participe activement au suivi de la reproduction et aux opérations de baguage.
Et les pygargues ?
UN SUIVI PAR PIÈGE PHOTOGRAPHIQUE
Pour faciliter le suivi des nids qui ne disposent pas de caméras, des pièges photographiques sont régulièrement installés par les opérateurs du plan dans des nids d'aigles pêcheurs. Ils aident à comprendre le déroulé complet de la saison de reproduction, parfois compliqué à suivre à la longue-vue.
DANS L'INTIMITÉ D'UN COUPLE DE PYGARGUES
Plusieurs pièges photographiques ont été posés pour faciliter le suivi du Pygargue à queue blanche. L'un d'eux a été posé sur le territoire historique de Moselle, où l'espèce est revenue nicher pour la première fois en 2011. Les précieuses images du suivi ont été compilées dans une vidéo illustrant le déroulement d'une saison de reproduction chez cette espèce discrète.

DECOUVRIR L’ENSEMBLE DES PNA ANIMES PAR LA LPO
D’autres espèces d’oiseaux patrimoniales à protéger



